Le financement immobilier participatif : comment ça marche ?

L’immobilier, produit d’investissement préféré des Français, devient accessible à tous les portefeuilles grâce aux actifs pierre-papier et au crowdfunding ou financement participatif. Ces solutions offrent de multiples avantages et se démocratisent aujourd’hui. Pierre-papier et crowdfunding immobilier intéressent aussi bien les investisseurs lambdas que les personnes morales. Dans cet article, nous allons examiner à la loupe le fonctionnement du financement immobilier participatif.

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L’objet du financement : un bien immobilier à construire ou à rénover

Les programmes de crowdfunding proviennent des promoteurs qui ont pour projet la construction d’un bien neuf, ou la rénovation d’un bâti ancien. La finalité est ensuite de les remettre en vente une fois le projet finalisé. La concrétisation nécessite la mobilisation d’un fonds assez conséquent, et le promoteur a recours à plusieurs solutions : injecter ses fonds propres, contracter un crédit auprès des organismes bancaires, faire appel au grand public pour un financement participatif.

Avec cette dernière solution, il est donc question pour l’investisseur de prêter au promoteur pour financer l’exécution du projet, tandis que ce dernier s’engage à le rembourser une fois la revente réalisée. La durée de l’emprunt varie en fonction du type de construction, de la nature et de la complexité des travaux, de même que de l’appétence des acquéreurs au moment de sa mise en vente. Généralement, les meilleurs projets sont déjà réservés bien avant même leur livraison, et l’appel à contribution du grand public est clos en seulement quelques jours.

 

Les avantages pour le promoteur et pour l’investisseur

Les avantages pour le promoteur sont multiples : il fixe lui-même le montant de l’intérêt – ce qui n’est pas le cas lorsqu’il demande un prêt auprès de la banque. Pour les projets qui ont le plus la cote, le taux d’intérêt est de 8% à 9%. Pour ceux qui se veulent être attractifs auprès des crowdfunders, c’est-à-dire des investisseurs : le taux est plus alléchant, allant de 10% à 12%. Le promoteur a donc le contrôle, non seulement sur le montant de ces intérêts, mais aussi sur la date de remboursement du prêt. Seuls les promoteurs les plus sérieux et de bonne réputation, et dont les projets sont solides, sont privilégiés auprès du grand public par le biais d’un intermédiaire : la plateforme de crowdfunding – nous y reviendrons.

Pour l’investisseur, les avantages sont aussi au rendez-vous : tout d’abord, l’accès à l’immobilier via le financement participatif est de seulement 1 000 euros – voire moins pour certains projets. Concrètement, si le projet dure 2 ans et que le rendement est de 10%, il aura donc réalisé un gain de 200 euros à la fin de son investissement. La somme investie est remboursée, augmentée des intérêts de 100 euros par an. Autre avantage pour l’investisseur : il peut choisir la diversification en soutenant différents projets. Exemple : il mobilise 3 000 euros dans 3 projets différents :

  • Projet 1 dont le rendement est de 8% et dont la durée du placement est de 12 mois
  • Projet 2 dont le rendement est de 10%, pour un engagement de 24 mois
  • Projet 3 dont le rendement est de 11%, pour un engagement sur 30 mois

Le crowdfunding immobilier représente une excellente solution pour celui ayant un objectif de placement court, puisqu’il encaisse sa mise au bout de 30 à 36 mois maximum.

 

La plateforme de crowdfunding

C’est cette dernière qui se positionne en tant qu’intermédiaire entre le promoteur et les crowdfunders. Elle a pour mission de sélectionner les meilleurs promoteurs et les projets qui tiennent la route afin de proposer les meilleurs programmes auprès du grand public. Toutes les informations relatives à ces derniers sont rendues publiques, la plateforme s’engageant dans certaines valeurs telles que la transparence.

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